Savoir n’est pas connaître

Je le savais pourtant bien, comment ai-je pu ne pas voir que je faisais fausse route?

Comment se fait-il que malgré toutes mes formations je sois toujours au même point?

J’ai l’impression de savoir, mais comment puis-je connaître réellement?

Savoir sans faire.

Savoir sans faire.

Précédemment, l’objet de la discussion reposait sur le fait que certains étaient capables de faire le saut alors que d’aucuns, quant à eux, restaient figés et revenaient à ce qu’ils connaissaient et n’évoluaient pas.

En trame de fond, je prendrais comme adage que le fait de savoir n’est pas forcément synonymes de connaître.

Savoir et connaître.

Le premier signe de l’ignorance est de présumer que l’on sait.

L’un des fondements de nos cultures modernes est de mettre l’accent sur la lutte contre l’ignorance.

Toutefois, fort de ces principes j’ai étudié mais, avec une visée de « rentabilité » la plupart du temps. Ainsi, mes études étaient rationnelles, occultant ainsi la partie sensation.

En quête de trouver du sens dans ce que j’étudiais malgré tout, j’ai complété plusieurs programmes. Tantôt m’éloignant de ma quête, tantôt l’effleurant. Ce qui a donné lieu à ce que certains me définissent comme un éternel étudiant.

La quête du savoir

Il existe pléthore d’ouvrages sur le sujet du savoir mais, là encore, j’ai sous-estimé le pouvoir de ces derniers.

Pour revenir à la démonstration du doute qui survient lorsque je ne « sens » pas, je ne le « feel »pas, le vrai problème c’est que je RÉagissais par ignorance. La réponse alors à « comment faire pour y parvenir » était très simple ; il faut étudier, s’informer, se renseigner, se documenter.

Toutefois, les apprentissages ont-ils suffit?

Savoir n’est pas connaître : l’un des principes du changement est de changer de comportement, se mettre dans la peau de celui qui ferait telle ou telle chose de telle ou telle manière. Incarner totalement le nouveau soi dans une situation complètement différente.

Jean Gabin chantait :

« Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes

J'parlais bien fort pour être un homme

J'disais, je sais, je sais, je sais, je sais

C'était l'début, c'était l'printemps

Mais quand j'ai eu mes 18 ans

J'ai dit, je sais, ça y est, cette fois je sais »

Ce ne sont que les expériences de la vie qui nous amènent à savoir.

Pourquoi ?

Parce que lorsque nous acceptons de vivre complètement une nouvelle expérience, lorsque que nous acceptons d’apprendre à évoluer alors, sommes nous capable de comprendre les différents enjeux que nous amènent les nouveaux défis de la vie.

En décidant de faire ce voyage vers le nouveau monde avec femme et enfants, j’ai délibérément accepté de vivre les situations qui m’étaient proposées, agissant de concert avec cet environnement nouveau, en m’adaptant, en écoutant, en observant.

J’ai appris, j’ai étudié et j’ai atteint un certain plateau. Ce dernier m’a permis d’être en adéquation avec ma nouvelle réalité. J’ai pu faire ce que je ne pouvais imaginer faire dans une ancienne réalité. De fil en aiguille j’ai pu avoir une part non négligeable de ce l’on pourrait considérer comme satisfaisant.

Toutefois, était-ce là ma quête ?

chassez le naturel il revient au galop

Lorsqu’il est question d’agir sur les schèmes mentaux, les paradigmes, les ancrages, une aide autre que celle dont nous avons justement l’habitude de recourir serait très probablement aidante.

Pourquoi?

À cause de notre égo!

Je me suis donc retrouvé à un moment donné de ma vie à être certain que je savais (pour sûr je l’avais étudié).

Toutefois, comment se remettre en question et se poser à soi des questions auxquelles on fera tout pour se confirmer que l’on fait la bonne affaire en évitant, habilement, de creuser là où, ça pourrait faire mal.

Méthodiquement, j’ai occulté des principes pour moi-même car l’environnement dans lequel j’évoluai était déjà trop connu. Du coup, mes réflexes faisaient en sorte que je ne remettais pas tous mes comportements en adéquation avec mon potentiel d’aller ailleurs, d’aller plus haut.

Ma tête pensait que oui alors que mon coeur n’était pas encore dans cette dynamique.

Dans le «  nouvel apprentissage » on découvre beaucoup sur soi, nos forces, nos aptitudes et compétences et surtout sur ce qui nous fait réellement vibrer ; delà, on comprend également pourquoi on a pu vivre des échecs et pourquoi aussi certains patterns s’installent.

Fort de ces apprentissages, êtes-vous capables de tout mettre en oeuvre pour atteindre votre objectif? Qu’est-ce qui vous manquerez pour y parvenir? Quels changements êtes-vous prêts à faire? Quelles solutions que vous appréhendez seraient susceptibles de vous faire avancer considérablement et auxquelles vous êtes encore retissants?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut